SYLVIANE GIRARD
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Tu marches ,
l'ombre t'imagine
elle se glisse en toi
tu cèdes à ses caresses
tu t'égares dans son grand manteau ,
elle dégrafe ta tunique l'air de la nuit s'échappe
le ciel s'allume au lointain
il y a l'aurore
il y a le matin .
l'ombre t'imagine
elle se glisse en toi
tu cèdes à ses caresses
tu t'égares dans son grand manteau ,
elle dégrafe ta tunique l'air de la nuit s'échappe
le ciel s'allume au lointain
il y a l'aurore
il y a le matin .
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Le sommeil sera traversé des pensées .
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La fleur qui aimait le noir
partait toujours à la recherche des lumières arc en ciel
elle cheminait sur un réflecteur humain
elle semait au coin des routes .
partait toujours à la recherche des lumières arc en ciel
elle cheminait sur un réflecteur humain
elle semait au coin des routes .
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En quête de la nuit de l’âme, de la soif inextinguible, du désir inassouvi. Qu’on me donne des visages magiques, pas des hot dogs, dans cette nuit ténébreuse. Qu’on me donne des têtes travaillées, des yeux de sphinx, poursuite inégalée de quelque chose ou de quelqu’un qui n’est de nulle part.
Journal - Alejandra Pizarnik
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