sabato 1 ottobre 2016

Sylviane Girard

 SYLVIANE GIRARD
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Tu marches ,
l'ombre t'imagine 
elle se glisse en toi 
tu cèdes à ses caresses 
tu t'égares dans son grand manteau ,
elle dégrafe ta tunique l'air de la nuit s'échappe
le ciel s'allume au lointain
il y a l'aurore
il y a le matin .
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Le sommeil sera traversé des pensées .
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La fleur qui aimait le noir 
partait toujours à la recherche des lumières arc en ciel 
elle cheminait sur un réflecteur humain 
elle semait au coin des routes .

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En quête de la nuit de l’âme, de la soif inextinguible, du désir inassouvi. Qu’on me donne des visages magiques, pas des hot dogs, dans cette nuit ténébreuse. Qu’on me donne des têtes travaillées, des yeux de sphinx, poursuite inégalée de quelque chose ou de quelqu’un qui n’est de nulle part.
Journal - Alejandra Pizarnik
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